Le Gravier

Ouagadougou, le 20 décembre 20092 minutes.
Pensez à utiliser le mode plein écran.

« Elle est en train de ramasser du gravier… pour aller entasser. En faire une charretée, quelle doit revendre, pour nourrir sa famille. Elle fait ça depuis mon enfance. »

Inscrit dans le cadre d’un repérage pour un projet de réalisation à Ouagadougou, ce document constitue un bref aperçu de ce que ne sera pas le film.

Un studio à Ouaga

Dans un salon de 40m² au cœur de Wemtenga défilent proches et amis sous quelques 1800 watts de lumière continue.
Une boîte à lumière constituée d’un carton de frigo et de papiers aluminium et calque, un parapluie récupéré dans un container nouvellement arrivé à côté du Roodwoko, des pieds réalisés par les soudeurs du six-mètres du maquis fameux entre tous La Bulle… un matériel maison dans un studio/salon.

Astrid

Gérard

Kantala

Ernesto Cardenal

Al perderte yo a ti tu y yo hemos perdido :
Yo por que tú eras lo que yo más amaba
Y tú por que yo era el que te amaba más.
Pero de nosotros dos tú pierdes más que yo :
Porque yo podré amar a otras como te amaba a ti,
Pero a ti no te amarán como te amaba yo.

« Epigramas », Antologia Esencial, Ernesto Cardenal, LOM Ediciones, Santiago de Chile, 2009

Photographie en licence CC-by-sa disponible sur Wikimedia Commons.

Santiago de Chile

Peut-être que pour pouvoir dire avec ses photos « regardez comme le monde il est beau, regardez comme il est gentil », il faut savoir que ce n’est pas vrai, il faut le dire en ayant conscience que ça n’est qu’un sourire dans une horreur. On se doit de photographier, d’aimer, « le courage discret, l’endurance de ceux que nous côtoyons tous les jours », de manière tendre ou violente, mais jamais avec la dégoulinante condescendance du fasciste latent.

Carlos Fernandez Correa est le premier portrait de la galerie répondant au nouveau tag chili de la galerie, qui propose un bref aperçu de l’album du même nom.