Ilyo

Cet enfant quand il est venu au monde, il pesait quatre kilos. Quatre kilos de la chair de sa mère. Maintenant il pèse neuf kilos. Et ces cinq kilos de plus, tu sais ce que c’est ? C’est de l’amour. Et pourtant… c’est léger l’amour ; il en faut pour faire cinq kilos.

Un studio à Ouaga

Dans un salon de 40m² au cœur de Wemtenga défilent proches et amis sous quelques 1800 watts de lumière continue.
Une boîte à lumière constituée d’un carton de frigo et de papiers aluminium et calque, un parapluie récupéré dans un container nouvellement arrivé à côté du Roodwoko, des pieds réalisés par les soudeurs du six-mètres du maquis fameux entre tous La Bulle… un matériel maison dans un studio/salon.

Astrid

Gérard

Kantala

Mike Kobal

Quand le débit me le permet, je ne manque pas de consulter le blog de Mike Kobal, dont les projets et les réalisations vidéos se rapprochent de ce que je veux faire de mon appareil photo.

Sous chacune de ses vidéos, une petite explication du projet et quelques détails techniques concernant la réalisation. Toujours de la bonne musique, ici un morceau d’Amadou et Mariam.

Last Minute Marathon Tips: shot with Nikon D90 from Mike Kobal on Vimeo.

De l’avant-retouche

Au dessus, le fichier brut. En dessous, le fichier développé.

Entre la prise de vue et la diffusion de la photographie, on distingue deux étapes dans le traitement : le développement, et la retouche.

Le développement consiste d’abord à combiner des modifications telles que balance des blancs, teinte, exposition, restauration, luminance, noirs, luminosité, contraste, clarté, afin de dégrossir le travail. Puis viennent d’éventuels redressement, recadrage, débruitage et renforcement… dont l’essentiel est effectué ensuite sur le fichier dynamique obtenu, grâce à des filtres qui permettent de travailler avec plus de précision sur le développement.

Notons que pendant cette première étape à aucun moment les pixels de l’image n’ont été modifiés individuellement : il s’agit exclusivement de réglages généraux et de filtres dynamiques appliqués globalement. Ces clichés restent donc des « originaux », non encore retouchés. En effet, la retouche n’est effectuée qu’ensuite, sur le fichier pixelisé (ou statique), pour effectuer des distinctions de zones sur l’image, ou des corrections ponctuelles par exemples.

Ernesto Cardenal

Al perderte yo a ti tu y yo hemos perdido :
Yo por que tú eras lo que yo más amaba
Y tú por que yo era el que te amaba más.
Pero de nosotros dos tú pierdes más que yo :
Porque yo podré amar a otras como te amaba a ti,
Pero a ti no te amarán como te amaba yo.

« Epigramas », Antologia Esencial, Ernesto Cardenal, LOM Ediciones, Santiago de Chile, 2009

Photographie en licence CC-by-sa disponible sur Wikimedia Commons.